Des rouges Bio - 100% OVNIvins

Publié le par Nectar dit vin

Le « Coule douce » 2011, de Catherine Marin Pestel en Roussillon , un rosé de saignée 100% Grenache nous a agréablement surpris. L’aspect visuel est à nouveau légèrement trouble et d’un vieux rose peu attirant. Cependant, le nez, agréable, évoque les fruits rouges et principalement les framboises et un côté floral très frais et très marqué. La bouche est chaude, fruitée et grasse (surprenant pour un rosé). Idéal, en accompagnement d’un plat de charcuterie en été, lors d’un piquenique campagnard au bord d’un cours d’eau.

Le premier rouge choisi porte bien son nom, « Ange ou Démon » 2010. Il s’agit d’un vin de la Loire de Jérôme Saurigny, issus de cépages classiques Carbernet Franc et Cabernet Sauvignon. Ce vin macère avec ses rafles pendant 2 ans avant débourbage et élevage. Il est invendable pour la restauration car pour perdre son mordant et son perlé fermentaire très présent à l’ouverture, il a besoin d’un long séjour de plusieurs heures en carafe la plus évasée possible. Si vous le servez à 16 degré, vous ne serez pas prêt d’oublier cette expérience extraordinaire digne d’un très grand vin. Paré d’une robe rubis satinée, légèrement évoluée sur la frange, il est profond et brillant avec  la présence de quelques fines particules en suspension. Son nez est très complexe ; les fruits noirs, la rose séchées, un léger côté boisé, animal et épicé. En bouche, l’attaque est fruitée et puissance, signe d’une relative jeunesse. Il gagnera à passer quelques années supplémentaires en cave.  En milieu de bouche, vous avez l’impression de mordre dans une cuisse de pigeonneau bien saignante, un mets qui lui est tout désigné. Nous te félicitons Jérôme pour ce vin magnifique que tu as créé avec passion.

Jérôme Saurigny : "Ange ou Démon" ?

Jérôme Saurigny : "Ange ou Démon" ?

Nous pensions en avoir terminé avec les surprises et les émotions de cette dégustation. Qu’à cela ne tienne, le Corbière, « Bel Gazou » 2006, en Grenache et Carignan, version Magnum de Catherine Marin Pestel nous a époustouflé. Son nez de fruits noirs, de garrigue, de fines touches de cacao, une pointe de sueur animale et des pruneaux compotés est très complexe. La bouche est gourmande, soyeuse, épicée, avec des tanins bien fondus. Il accompagnera comme « Ange ou Démon » vos repas de chasse les plus raffinés.

Merci, OVNIvins pour cette virée très réussie chez les belges.  

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